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Avec “I’m Only F**king Myself”, Lola Young se raconte sans filtre

Avec “I’m Only F**king Myself”, Lola Young se raconte sans filtre

Après son succès propulsé par TikTok, la chanteuse britannique signe un troisième album très intime. Avec “I’m Only F**king Myself”, sorti le 19 septembre, Lola Young évoque très directement ses problèmes d’addiction. Et prouve que son succès n’est pas circonscrit aux réseaux sociaux, relève la presse britannique.

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Lecture 2 min. Publié le 22 septembre 2025 à 16h21, mis à jour le 22 septembre 2025 à 17h22
La chanteuse britannique Lola Young sur la scène des MTV Video Music Awards, le 7 septembre 2025, à Elmont, New York. PHOTO MIKE COPPOLA/Getty Images/AFP

C’est un nom devenu viral avec le succès sur TikTok de son morceau Messy en novembre dernier. Mais “parmi les figures émergentes les plus prometteuses du moment, Lola Young prouve que son répertoire est loin de se limiter à Messy”, écrit le site musical britannique de référence NME, à propos de la sortie, le 19 septembre, de son troisième album, I’m Only F**king Myself.

Sans filtre, elle y chante de sa voix grave son addiction à la cocaïne, son rapport au sexe et ses déboires de jeune adulte, comme son diagnostic d’un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

Des thèmes qui ne sont pas sans rappeler l’une de ses muses, Amy Winehouse. C’est d’ailleurs le manageur de celle-ci, Nick Shymansky, qui gère la carrière de Lola Young.

Au pic du succès de Messy, fin 2024, la chanteuse était en cure de désintoxication, ce qu’elle aborde sur le morceau Not Like That Anymore.

Lola Young - d£aler (Official Video)

“J’ai dû m’absenter un moment pour régler des problèmes personnels. Mais j’ai beaucoup appris de mon addiction. Après cela, vous avez plus d’empathie pour les autres personnes qui sont passées par là. C’est un cheminement permanent”, confie la chanteuse à The Guardian. Le grand quotidien londonien parle d’un “album audacieux et à vif”.

Comme son nom l’indique, un autre thème imprègne cet opus.

“Pareil à une addiction, I’m Only F**king Myself est obsédé par le sexe. Lola Young y évoque ses rapports sexuels avec une plume crue et quelques punchlines à faire pâlir les rappeurs les plus vulgaires”, souligne The Guardian. Et celle-ci précise :

“J’explore mon intimité et je me sens sexy, mais j’ai aussi du mal avec les relations sans lendemain, qui peuvent être balayées d’un revers de main.”

La chanteuse, qui a grandi dans le sud de Londres, a fait ses classes à la Brit School, une prestigieuse école d’arts. Depuis ses débuts, elle s’est révélée novatrice. Ici aussi, elle expérimente et donne à entendre la pluralité de ce que peut être la pop contemporaine – puisant dans des influences soul, mais aussi dans des groupes comme Vampire Weekend.

Restent quelques écueils : “Même avec sa grande notoriété, elle reste déterminée et sans filtre. Mais l’album s’essouffle un peu”, estime le Financial Times. “S’il manque parfois de cohérence générale, concède NME, cet album est très prometteur pour la suite.”

Courrier International

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